L’assurance invalidité : comment fonctionne-t-elle?

L’assurance invalidité : comment fonctionne-t-elle?

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Comme la vie est incertaine, une maladie ou une blessure peut vous imposer un repos forcé et vous empêcher temporairement d’assumer vos obligations personnelles. Malheureusement, ce moment d’arrêt ne s’applique pas au paiement des comptes et autres obligations financières. Voilà où entre en jeu l’importance d’avoir une assurance invalidité, possiblement avant même d’avoir une bonne assurance vie.

L’assurance invalidité en bref

En obtenant une assurance invalidité, une portion de votre salaire est assumée par l’assurance jusqu’à votre retour au travail. Une période d’attente s’impose avant de commencer à toucher les prestations, celles-ci débutant après le début de votre  invalidité. 

 

Cette période de carence peut être choisie au moment de souscrire à une assurance invalidité. Plus le délai est court, plus l’assurance est dispendieuse. Par exemple, un délai de 30 jours avant le début du paiement de l’indemnité coûtera plus cher qu’un délai de 90 jours. 

Le montant des prestations reçues, c’est-à-dire l’argent reçu pour remplacer votre salaire, doit faire du sens en fonction de votre salaire actuel. Précisons que ce montant ne peut être supérieur au salaire que vous gagnez. 

 

Logiquement, il ne peut pas être plus payant d’être invalide que de continuer à travailler. C’est d’ailleurs votre assureur et non pas votre médecin qui décidera si vous êtes réellement couvert par votre police d’assurance. Celui-ci basera sa décision sur les modalités au contrat et la cause de votre invalidité.

La durée de l’indemnisation dépendra de la durée de votre invalidité, mais également de la durée des paiements de prestations que vous avez choisi au moment de prendre votre contrat d’assurance. L’indemnisation peut durer de 2 à 10 ans et se prolonger jusqu’à l’âge de 65 ans pour l’invalidité de longue durée.

Des couvertures d’assurance invalidité variées

Au moment de choisir une assurance invalidité, vous aurez le choix entre des options très diverses. Certaines vont offrir :

  • un délai de carence plus ou moins long (délai d’attente avant de toucher les prestations)
  • une couverture de courte durée et/ou de longue durée 
  •  la possibilité de préserver la police si vous changez d’emploi 
  • une couverture spécifique en fonction de votre type d’emploi ou de votre salaire (travailleurs autonomes, professionnels rémunérés à l’acte ou entrepreneurs) 
  • des primes qui ne monteront pas
  • la possibilité de ne pas payer les primes lors de l’invalidité 
  • la possibilité d’être exempté de l’obligation de passer un examen médical

Soulignons que certaines polices d’assurance s’appliquent dès qu’un individu est incapable d’effectuer les obligations relatives à son poste, alors que d’autres polices vont exiger que la personne soit incapable de travailler (indépendamment du type d’emploi).

L’assurance invalidité de courte durée

L’assurance invalidité de courte durée est celle qui entre en vigueur en premier. Elle couvre habituellement moins de 70% du salaire de la personne assurée et protège cette dernière pendant un maximum de plusieurs mois.

 

Pour plusieurs, l’assurance invalidité de courte durée est couverte par l’assurance-emploi offerte par le gouvernement ou par un régime d’assurance collective avec l’employeur. Un fonds d’urgence que vous avez constitué et que vous pourrez utiliser si un malheur survient est également une façon de vous protéger d’une courte invalidité.

L’assurance invalidité de longue durée

Une fois cette protection terminée ou la fin des prestations d’assurance-emploi, c’est l’assurance invalidité de longue durée qui entre en vigueur (si vous en avez une). Le montant offert consistera en un pourcentage prédéterminé de votre salaire. Si vous avez payé 100% de votre assurance, vous ne devriez pas être imposé sur cette somme. Dans le cas où votre employeur a payé les primes, vous devrez payer de l’impôt.

 

Rappelons que l’indemnisation peut durer de 2 à 10 ans et se prolonger jusqu’à l’âge de 65 ans pour l’invalidité de longue durée. Si vous avez une assurance collective qui dure 10 ans, il peut être sage d’obtenir une assurance complémentaire jusqu’à votre retraite.

L’assurance invalidité : une deuxième protection nécessaire

S’il est vrai que les travailleurs sont habituellement protégés par divers programmes gouvernementaux (RRQ, RPC, assurance salaire, régime d’indemnisation provincial) advenant une incapacité à travailler, la protection qu’ils offrent ne répond pas nécessairement aux besoins précis et particuliers de chacun.

 

La même idée s’applique à ceux qui sont protégés par une couverture d’assurance collective offerte par leur employeur. Souvent, celle-ci ne peut être modifiée et ne couvre que l’invalidité de courte durée. Il sera donc nécessaire de recourir à une assurance complémentaire afin de profiter d’une couverture optimale.

 

En cas d’invalidité, vous pourriez avoir droit à la fois au régime public d’indemnisation (Retraite Québec, CNESST ou SAAQ) et au régime privé. Notez que certaines polices peuvent allouer un montant moindre en guise d’indemnisation si cela est le cas.

Un professionnel de Livsta pour vous aider

Quoi qu’il en soit, l‘assurance invalidité devrait être votre priorité en ce qui a trait aux assurances puisqu’elle assure votre qualité de vie. Vous aimeriez valider si vous êtes bien couvert? 


L’application de Livsta vous permet de comprendre votre besoin, d’évaluer vos protections actuelles et de voir s’il y a un manque à combler. Un professionnel de notre équipe peut toujours se rendre disponible pour vous éclairer.

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Tout savoir sur l’assurance vie

Tout savoir sur l’assurance vie

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Nous sommes tous au fait de l’importance d’avoir une assurance vie afin de protéger nos proches des conséquences financières qui surviennent malheureusement au moment d’un décès. Bien qu’il soit peu réjouissant d’y songer, il est indispensable d’être bien renseigné afin de profiter d’une bonne protection.

L’assurance vie permanente et l’assurance vie temporaire

Une assurance vie est une catégorie d’assurance qui offre une protection financière aux bénéficiaires désignés dans le contrat. Elle se divise en deux catégories : l’assurance vie temporaire et l’assurance vie permanente

La première différence entre les deux est la durée de couverture. Alors que l’assurance vie permanente couvre l’assuré toute sa vie, l’assurance vie temporaire possède une durée plus courte et définie au contrat. Elle peut donc couvrir 10, 15 ou 20 ans, tout dépendamment des besoins précis de l’assuré.

Également, le coût des primes et la façon dont celui-ci est fixé sera différent. Pour une assurance vie temporaire, le prix sera moins élevé. Voilà qui fait beaucoup de sens, si on tient compte de la durée plus courte de la couverture. Toutefois, le prix va habituellement augmenter à chaque renouvellement de la couverture, car votre âge actuel sera celui qui sera considéré pour fixer le coût des primes. 

 

Cela est différent pour les primes de l’assurance vie permanente, lesquelles sont garanties et fixes durant toute la durée prévue au contrat. En raison du fait que cette dernière s’étend jusqu’au décès de l’assuré, le coût des primes sera plus élevé. 

Choisir entre l’assurance vie permanente ou temporaire

Comment choisir entre les deux? Si l’option de prendre une assurance vie permanente semble aller de soi, il faut garder en tête qu’une couverture temporaire est souvent une option plus appropriée. 

Il est vrai que les conséquences financières de votre décès peuvent être considérables : vos enfants doivent payer leurs études sans votre aide ou votre conjointe doit payer l’hypothèque de la maison et tous les frais qui accompagnent le fait d’avoir des enfants jusqu’à leur départ du nid familial. 

 

La question qui se pose alors est la suivante : pendant combien de temps ce fardeau pèsera-t-il sur les épaules de mes proches. Admettant que vos enfants devraient raisonnablement avoir terminé leurs études après un certain nombre d’années et que le paiement de l’hypothèque n’excédera pas 25 ans, l’obtention d’une assurance qui assure une protection au-delà de cette période devient questionnable.

Le choix de la personne assurée

Bien que l’on prenne souvent une assurance vie sur sa propre personne, il est possible d’en prendre une sur la vie de quelqu’un d’autre. Si cette dernière option est retenue, il sera requis d’obtenir sa permission, à moins que la personne en question présente un intérêt pour vous. Il peut s’agir d’un membre de la famille, d’un ami ou d’un associé.

 

Dans quelles situations peut-il être une bonne idée de prendre une assurance vie pour un proche? Dans le cas d’une famille, la perte d’un des deux parents s’accompagne souvent de la perte d’un salaire. 

Advenant ce triste événement, il peut être difficile pour le conjoint survivant d’assumer à lui seul l’ensemble des dépenses de la vie courante, incluant l’hypothèque et tous les frais associés à l’éducation des enfants. Prendre une assurance sur la vie de son conjoint évite de se retrouver dans une situation précaire sur le plan financier lors de ce type de situation. 

 

En ce qui concerne l’assurance prise sur sa propre personne, celle-ci pourra aider vos proches à assumer ces mêmes dépenses, incluant les frais relatifs à vos funérailles. Bien que l’on préfère ne pas y penser, vaut mieux l’avoir prévu pour éviter d’inutiles soucis à vos proches. 

Le choix des bénéficiaires

Bien que vous puissiez désigner les bénéficiaires de votre choix, ceci incluant vous-même ou bien un enfant à naître, un assureur pourrait exiger que vous ayez un lien avec la personne en question.

Précisons qu’il est toujours possible de changer le ou les bénéficiaires désignés par la suite. Néanmoins, il est nécessaire d’obtenir la permission de la personne si celle-ci est désignée comme un bénéficiaire irrévocable ou bien s’il s’agit de votre conjoint avec lequel vous êtes marié ou uni civilement (à moins que celui-ci soit désigné comme étant révocable).

Au moment d’effectuer les démarches relatives à l’obtention d’une assurance vie, vous devrez fournir une déclaration sur l’état de santé des assurés. Il est indispensable de faire preuve d’honnêteté à cette étape, faute de quoi vous pourriez voir votre contrat tout simplement annulé.

Comment obtenir l’indemnisation

Pour obtenir l’indemnisation, il sera nécessaire de fournir une preuve du décès de la personne. L’indemnité sera alors payée dans les semaines suivant la réception des documents.

Livsta : pour une assurance vie adaptée à vos besoins

Il peut être difficile d’évaluer soi-même en quoi consiste la couverture d’assurance vie adaptée à ses besoins. Qui plus est, une opinion désintéressée en la matière est aussi difficile à obtenir puisqu’une assurance plus coûteuse est habituellement plus payante pour celui qui la vend.

 

Voilà tout l’intérêt de l’application Livsta, qui vous permet de cerner le montant dont vous avez réellement besoin pour protéger vos proches et vous-même des conséquences d’un décès. En magasinant sur notre plateforme, vous pourrez faire la comparaison entre les diverses options disponibles sur le marché et profiter des protections qui s’appliquent à votre situation.

 

L’application de Livsta vous permettra de connaître le montant d’assurance dont vous avez besoin et de comparer les différents prix afin de trouver celle qui convient le mieux à votre situation personnelle. 

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En quoi consiste une marge de crédit?

En quoi consiste une marge de crédit?

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Plusieurs projets comme la réalisation de rénovations ou un retour aux études requièrent des fonds importants. Une marge de crédit est une source de financement intéressante pour quiconque souhaite trouver les fonds nécessaires afin de les mener à terme. Comment ce type de produit financier fonctionne-t-il?

Le fonctionnement d’une marge de crédit personnelle

De façon simplifiée, une marge de crédit est un montant préautorisé que vous pouvez utiliser à votre guise, au moment de votre choix. Offerte à un taux d’intérêt qui peut varier selon votre institution financière, la marge de crédit permet de mener à terme des projets dispendieux pour lesquels il peut être ardu de trouver les fonds.

 

Il n’est pas nécessaire d’utiliser la totalité de la somme empruntée en une seule occasion. Les intérêts encourus sur ce type de prêt ne sont appliqués que sur la portion de l’argent utilisé. Au fil du temps, vous devez rembourser votre marge de crédit en assurant le paiement minimum fixé par votre institution. 

 

Bien entendu, vous pouvez effectuer des paiements plus élevés si vous le souhaitez. Certaines institutions offrent la possibilité de ne rembourser mensuellement que les intérêts. Tant et aussi longtemps que des fonds sont disponibles sur la marge de crédit et que sa limite n’est pas atteinte, il est possible d’emprunter. 

Marge de crédit étudiante ou prêt étudiant?

La marge de crédit étudiante fonctionne selon le même principe que la marge de crédit de base. Comme les étudiants ont accès aux prêts étudiants, il peut être difficile pour ceux-ci de choisir judicieusement une de ces options. Les différences entre les deux sont importantes.

 

Le prêt étudiant offre un montant déterminé, lequel devra être remboursé en totalité à la fin des études. À ce montant, s’ajoute la somme des intérêts encourus pendant celles-ci. Les intérêts s’appliquent sur la totalité du montant mis à disposition. Tant et aussi longtemps que vous êtes sur les bancs d’école, aucun remboursement n’est toutefois demandé. 

 

De son côté, la marge de crédit implique de rembourser au minimum les intérêts durant les études. Vous pouvez décider d’utiliser le montant en totalité ou bien partiellement, ce qui permet d’éviter l’accumulation de beaucoup d’intérêts. Également, le taux d’intérêt offert est parfois plus bas que pour le prêt étudiant.

La marge de crédit hypothécaire

La marge de crédit hypothécaire se décline en deux catégories : la marge de crédit combinée à une hypothèque et la marge de crédit hypothécaire indépendante. La première fait partie intégrante d’une hypothèque à terme fixe, tandis que la seconde n’est liée à aucune hypothèque.  

 

Une marge de crédit hypothécaire indépendante vous permettra de tirer profit de la portion du capital de la maison qui est payée pour financer vos projets. Pour y avoir accès, la mise de fonds devrait être de 35%. Le financement offert sera donc d’un maximum de 65% de la valeur de la propriété. Il est important de souligner que ces ratios peuvent varier selon l’institution et la personne qui emprunte. 

 

Si la marge de crédit est liée à une hypothèque, elle sera combinée au prêt offert pour celle-ci. Pour l’obtenir, le versement d’une mise de fonds d’au moins 20% est nécessaire. À titre d’exemple, un prêt s’élevant à 15% de la valeur de la maison permettrait d’obtenir une marge hypothécaire de 65%.

 

La marge hypothécaire couvrira alors 65% de la valeur de la maison, alors que le prêt couvrira la portion restante, soit 15%. Le financement possible est donc d’un maximum de 80%.

La marge de crédit est-elle une source de financement convenant à votre situation financière et à vos besoins? Pour le savoir, notre application vous aidera à obtenir une vision complète des solutions financières adaptées à vos projets de vie.

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Quelle différence entre une obligation et une action en bourse?

Quelle différence entre une obligation et une action en bourse?

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Afin d’investir en bourse, il importe de connaître certaines notions de base et de maîtriser le vocabulaire utilisé. Pour tirer le meilleur profit possible de vos investissements, la nuance entre une action en bourse et une obligation doit assurément être éclaircie, mais quelle est-elle?

Obligation et action en bourse : comment les différencier

La première différence significative à mettre de l’avant concernant ces deux notions est le type de titre qui s’y rattache. Une obligation est un titre de créance. Cela signifie que vous devenez le créancier d’une entreprise et que vous prêtez votre argent à cette dernière en échange de la garantie de récupérer le capital investi lorsque le prêt arrive à échéance. Vous obtenez également des intérêts en échange de celui-ci, lesquels sont versés régulièrement.

 

En cas de faillite, vous serez dédommagé avant les actionnaires. Par contre, ce sont ces derniers qui pourront profiter du gain en capital de l’entreprise et donc, de l’augmentation de sa valeur.

 

Si vous faites l’achat d’actions en bourse, vous obtenez un titre de participation. Par le fait même, vous détenez des parts dans l’entreprise. Comme vous êtes actionnaire, vous possédez un droit de vote au sein de celle-ci lorsque des décisions importantes doivent être prises. 

 

Contrairement aux obligations, les actions vous donnent droit à des dividendes et/ou génèrent du gain/perte en capital et non pas des intérêts. Autre fait très important : vous n’êtes pas assuré de récupérer le capital investi si l’entreprise connaît des difficultés financières.

Obligation ou action : quelle décision prendre?

Bien entendu, cette question est celle à laquelle tout le monde aimerait avoir une réponse claire afin de maximiser les bénéfices des placements effectués. Néanmoins, il faut comprendre que ceux-ci présentent des avantages distincts. 

 

Si vous optez pour l’achat d’actions en bourse, votre prise de risque est considérée comme étant plus élevée, car la récupération du capital investi est incertaine. Ainsi, les bénéfices potentiels offerts en échange de votre argent seront plus élevés.

 

Si vous décidez plutôt de faire l’acquisition d’une obligation, la prise de risque est manifestement plus réduite, car vous êtes théoriquement assuré de récupérer votre argent et même de faire des intérêts. Conséquemment, le bénéfice financier est plus modeste.

Déterminer votre profil d’investisseur pour faire le bon choix

Pour savoir si vous devriez faire l’achat d’une obligation ou d’une action, il importe de déterminer votre profil d’investisseur et surtout votre capacité à tolérer la volatilité du marché. Si certains peuvent se permettre de perdre cet argent, ce n’est pas nécessairement le cas pour tout le monde.

 

Si vous avez besoin d’argent à court terme pour un projet important, risquer celui-ci serait une mauvaise idée. Évidemment, la même logique s’applique pour les retraités qui ne peuvent se priver de cet argent essentiel au maintien de leur niveau de vie des deux ou trois années suivantes. 

Obligation, action en bourse ou les deux?

À noter qu’il est possible d’opter pour un portefeuille diversifié, contenant une part d’obligations et une portion d’actions. Faire ce choix peut s’avérer judicieux afin d’obtenir un meilleur rendement grâce aux actions en bourse, tout en réduisant le risque de perte financière grâce aux obligations.

 

Investir dans un fonds commun peut permettre d’acheter à la fois des obligations et des actions en bourse dans différentes proportions. Par exemple, un portefeuille conservateur pourrait être composé à 20% d’actions et 80% d’obligations, alors qu’un portefeuille équilibré serait composé à 50% d’actions et 50% d’obligations. Une multitude de combinaisons sont offertes!

 

Quelle est la meilleure stratégie à adopter en fonction de votre portefeuille d’investissement? L’application de Livsta pourra vous renseigner à ce sujet!

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Tout savoir sur les obligations boursières d’Épargne Placements Québec

Tout savoir sur les obligations boursières d’Épargne Placements Québec

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Lorsqu’il est question d’épargne, les obligations boursières d’Épargne Placements Québec représentent une option à envisager. Comme n’importe quel autre produit financier, celui-ci possède plusieurs avantages, mais aussi quelques inconvénients! Avec des performances avantageuses au fil des années précédentes, elles méritent qu’on leur accorde une présentation en bonne et due forme. 

Durée du terme et rendement

En ce qui a trait à la durée du terme, notez que les obligations boursières offrent deux possibilités : placer l’argent pendant 5 ou 10 ans.  Précisons que le rendement maximal est déterminé à chaque émission et que celui-ci peut différer de celui offert lors des années suivantes. 

 

Les obligations boursières d’Épargne Placements Québec sont basées sur le rendement de l’Indice Québec 30, lequel reflète la performance de trente grandes entreprises québécoises. Parmi ces dernières, on compte notamment Quebecor, la Banque Nationale du Canada et la Banque de Montréal.

 

Toujours en ce qui concerne le rendement, sachez que celui-ci offre un potentiel supérieur aux autres types d’obligations offertes par EPQ. Attention, celui-ci n’est toutefois pas garanti.

Également, n’oublions pas de mentionner que les obligations boursières sont remboursables à l’échéance du terme sélectionné. 

Un capital garanti

Hormis le fait que le capital investi soit complètement garanti par le gouvernement québécois (incluant le boni de 1% parfois offert sur le capital), les obligations boursières d’Épargne Placements Québec offrent également plusieurs avantages. 

 

En effet, elles n’imposent qu’un investissement minimal de 100$, ce qui rend ce produit accessible à une vaste majorité de particuliers qui souhaitent faire fructifier leur argent.

L’achat d’obligations boursières d’Épargne Placements Québec

Concernant les obligations boursières d’Épargne Placements Québec, il faut savoir que celles-ci ne sont pas toujours disponibles. Effectivement, les obligations boursières sont émises à quatre reprises durant l’année (en mars, juin, septembre et décembre).

 

Les produits pour lesquels il est possible de faire l’achat d’obligations boursières du Québec sont les suivants :

 

  • régime enregistré d’épargne-retraite (REER) 
  • fonds enregistré de revenu de retraite (FERR) 
  • compte épargne libre d’impôt (CELI) 
  • compte Épargne Placements 
  • compte de retraite immobilisé (CRI) 
  • fonds de revenu viager (FRV) 
  • compte d’un fiduciaire ou bien d’un agent d’un fiduciaire, lequel agit au nom d’un participant à un fonds de retraite ou un régime autogéré

Un horizon de placement à moyen ou long terme

L’horizon de placement est un aspect particulièrement important au moment de déterminer si un produit d’épargne en particulier est l’option à envisager. Surtout lorsqu’il s’agit d’obligations boursières d’Épargne Placements Québec

 

Étant donné que les sommes sont placées pour une période relativement longue (5 ou 10 ans), il s’agit d’un produit destiné aux gens pouvant se permettre de le placer aussi longtemps. Pour le faire fructifier à moyen ou long terme, il peut donc s’agir d’une avenue intéressante. 

 

Toutefois, si l’argent peut être requis pour des projets à court terme comme des rénovations, il vaut mieux opter pour un autre produit d’épargne. Comme le remboursement des obligations boursières n’est disponible qu’à l’échéance, vaut donc mieux être certain de pouvoir s’en passer!

Les obligations d’épargne du Québec

Épargne Placements Québec offre également des obligations d’épargne, lesquelles sont aussi admissibles au CELI et au REER. N’hésitez pas à consulter notre article à ce propos :


Vous croyez que les obligations boursières sont pour vous? Lisez notre article et obtenez l’opinion de Fabien Major sur le sujet : Obligations boursières : est-ce la meilleure des garanties?

Notre article Les obligations boursières : comment ça fonctionne? pourra vous éclairer davantage sur le fonctionnement parfois méconnu de ce produit.

 

L’application de Livsta vous permettra d’en savoir plus sur le type de placement adapté à vos projets.

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Comment acheter des obligations d’épargne du Québec?

Comment acheter des obligations d’épargne du Québec?

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En faisant l’acquisition d’obligations boursières (ou placement garanti lié au marché), vous prêtez de l’argent à une institution en échange d’intérêts. Comment est-il possible d’en faire l’acquisition et comment fonctionnent-elles?

Les obligations d’épargne du Québec : pourquoi en faire l’achat?

Des obligations remboursables

Les obligations d’épargne du Québec offrent des conditions avantageuses, lesquelles sont dignes de mention. Parmi celles-ci, mentionnons qu’elles sont remboursables en tout temps (complètement ou partiellement) sans pénalité. 

 

Conséquemment, la crainte de ne pas pouvoir accéder à l’argent en cas de nécessité ne s’applique pas aux obligations d’épargne du Québec. Tel que mentionné précédemment, elles sont aussi admissibles à de nombreux produits financiers.

Un capital et un taux d’intérêt minimum garanti

Également, n’oublions pas de mentionner que le capital ainsi que le taux d’intérêt minimum est garanti. Concernant les intérêts, ceux-ci sont calculés au quotidien et versés en totalité indépendamment du jour. Le taux est fixé par le ministre des Finances du Québec lors de l’émission des obligations d’épargne du Québec et est garanti pendant 1 an. Par la suite, ce sera le nouveau taux fixé qui sera applicable.

L’absence de frais de gestion et d’administration

L’absence de frais de gestion et d’administration est également un avantage à souligner pour ceux qui souhaitent profiter d’un outil d’épargne leur permettant de faire fructifier au maximum leur argent.

L’accessibilité

Enfin, ce produit est accessible avec un investissement aussi modeste que cent dollars. De ce fait, il est à portée de main d’une grande majorité de Québécois souhaitant maximiser leur épargne.

Concluons en rappelant que les conditions et modalités des obligations d’épargne du Québec sont sujet à changement. Veuillez vous référer directement à Épargne Placements Québec pour obtenir les modalités à jour.

Comment acheter des obligations d’épargne du Québec?

Pour faire l’achat d’obligations d’Épargne Placements Québec, vous pouvez ouvrir un compte sur leur site Web ou compléter une demande à même l’application de Livsta.

 

Il convient de savoir que les obligations d’épargne du Québec, contrairement à d’autres types d’obligations boursières offertes par Épargne Placements Québec, ne sont pas disponibles durant toute l’année. Il est possible d’en faire l’acquisition deux fois par an, soit en novembre et en juin. Il est donc conseillé de surveiller les dates où celles-ci sont mises en vente afin de pouvoir en faire l’achat. 

 

Sachez qu’Épargne Placements Québec offre également d’autres types d’obligations (à taux fixe, à taux progressif, à escompte, etc.) qui peuvent être achetées tout au long de l’année. Chaque type d’obligation comporte ses propres conditions et modalités qui diffèrent l’une de l’autre. 

Le transfert des fonds pour l’achat d’obligations d’épargne

Le transfert des fonds se fait en provenance de votre institution financière, laquelle est identifiée dans le profil au moment de l’ouverture d’un compte chez Épargne Placements Québec ou avec votre conseiller Livsta. 

 

Les fonds seront alors redirigés vers votre compte chez Épargne Placements Québec. Ensuite, ils peuvent être utilisés pour faire l’achat d’obligations dans un des comptes admissibles comme le régime enregistré d’épargne-retraite, le fonds enregistré de revenu de retraite, le fonds de revenu viager, le compte de retraite immobilisé et le compte d’épargne libre d’impôt.

 

L’application de Livsta vous permettra d’en savoir plus sur les obligations d’épargne du Québec et sur leur achat.

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Les obligations boursières : comment ça fonctionne?

Les obligations boursières : comment ça fonctionne?

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En faisant l’acquisition d’obligations boursières (ou placement garanti lié au marché), vous prêtez de l’argent à une institution en échange d’intérêts. Comment est-il possible d’en faire l’acquisition et comment fonctionnent-elles?

L’obligation en bourse : quel niveau de risque?

Tout d’abord, sachez que les obligations boursières sont garanties. Cela signifie que vous pourrez récupérer la totalité du capital investi à l’échéance de votre placement. Au moment d’en faire l’achat, vous pourrez d’ailleurs connaître le pourcentage minimal et maximal d’intérêts que vous pourrez toucher.

Cela présente à la fois un avantage et un désavantage. Vous connaîtrez le potentiel d’intérêts que vous pourrez générer, mais ceux-ci seront limités par le rendement maximal prédéfini. De plus, précisons que les intérêts peuvent être nuls à l’échéance du terme si les rendements attendus ne sont pas au rendez-vous. Voilà qui est donc un couteau à double tranchant!

 

Comment les intérêts que vous toucherez réellement seront calculés? Selon les rendements obtenus en bourse par l’institution avec l’argent que vous avez investi, celle-ci vous versera un pourcentage des gains réalisés à l’échéance du terme de votre obligation boursière. Ce pourcentage est celui prévu au contrat lors de la souscription et peut être plafonné à un certain niveau.

 

Concernant le rendement maximum des obligations boursières, celui-ci est souvent déterminé par la formule de participation aux gains. Cette dernière tient compte de la performance d’un panier d’actions ou d’un indice boursier pendant une période ciblée (la période de référence) et peut varier d’un placement à l’autre. 

Les obligations boursières et l’accès au fonds

Concernant la durée du placement, sachez que celle-ci est variable et peut souvent s’échelonner de 3 à 10 ans. Placer l’argent sur une plus longue échéance permet souvent d’augmenter la somme obtenue en guise d’intérêts.

 

Pour garder la possibilité d’avoir accès à l’argent avant l’arrivée à échéance du placement, il est possible (bien que rare) d’opter pour une obligation boursière rachetable. En prenant cette décision, vous obtiendrez par contre un rendement inférieur à celui que vous pourriez obtenir pour un placement non rachetable.

Les obligations boursières : est-ce le meilleur des deux mondes?

Compte tenu de leur niveau de risque inférieur à celui des actions, les obligations boursières offrent également des bénéfices moindres. L’intérêt de faire l’achat d’obligations sera donc plus manifeste pour les investisseurs qui ne peuvent se permettre de perdre le capital investi, mais qui souhaitent tout de même profiter d’intérêts potentiellement supérieurs pour venir bonifier leur épargne. 

 

On pense notamment à ceux qui auront besoin à moyen terme des fonds afin de réaliser certains projets dont ils connaissent précisément  la date de réalisation.

Obligations en bourse et intérêts

Lorsqu’un placement garanti lié au marché se trouve dans un régime enregistré (comme un CELI ou un REER), il faut savoir que les intérêts encourus par celles-ci ne seront pas imposés. À l’inverse, ces derniers le seront si les obligations boursières font partie d’un compte qui n’est pas enregistré. Bien entendu, cela peut avoir une incidence considérable sur la somme obtenue en guise de profits.

 

L’application de Livsta vous permettra de comparer parmi différents types de placements pour réaliser vos projets et de déterminer la meilleure option pour vous.

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Fonds de placement vs fonds négocié en bourse

Fonds de placement vs fonds négocié en bourse

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Fonds de placement ou bien fonds négocié en bourse? Il peut être difficile de prendre une décision entre ces deux produits financiers avant d’en connaître les principales différences. Voici donc les principales différences entre un fonds commun et un fonds négocié en bourse. 

Les coûts et le type de gestion

Les frais à assumer relativement aux fonds de placement et aux fonds négociés en bourse vont différer en importance. En effet, les frais de gestion seront habituellement plus élevés pour un fonds de placement, car ce type de portefeuille est souvent géré de façon active. Cela signifie que les fonds sont sélectionnés et gérés par un gestionnaire afin d’obtenir un rendement supérieur à celui des indices de référence.

Le fonds négocié en bourse va plutôt viser l’atteinte d’un rendement égal à l’indice de référence. Comme les placements qu’il contient vont refléter les mêmes titres que l’indice de référence, les transactions effectuées au sein du fonds seront moins nombreuses. On considère donc que le compte est géré de façon passive. Voilà pourquoi les frais d’un fonds négocié en bourse seront moins élevés que ceux d’un fonds commun de placement.

La vente des fonds

Une des principales différences entre un fonds négocié en bourse et un fonds de placement est le moment et la façon dont les fonds sont vendus. Les fonds communs fonctionnent de telle façon que les transactions sont effectuées à un seul moment de la journée. Les fonds sont donc vendus à leur valeur liquidative.

Pour sa part, on peut dire que le fonds négocié en bourse est négocié en temps réel. Comme les transactions sont effectuées par l’intermédiaire d’un compte de courtage, elles peuvent avoir cours à n’importe quel moment de la journée. De ce fait, la valeur obtenue pour les titres détenus dans un fonds de placement dépendra du moment où ceux-ci sont vendus.

Le type de gestion

Le fonds commun de placement n’est pas géré à titre personnel, mais bien grâce à un gestionnaire. Ce dernier effectue les achats et ventes de titres, le tout dans l’intérêt de l’ensemble des investisseurs qui ont des parts dans celui-ci. Quant à lui, le fonds négocié en bourse est négocié à titre individuel par chaque membre qui y détient des titres.

Les bénéfices engendrés par un fonds de placement vs un FNB

Bien que les deux types de fonds permettent d’engendrer des bénéfices, leur nature diffère. En effet, le fonds négocié en bourse permet de toucher des distributions diverses (intérêts, gains en capital ou bien dividendes).

Comme il est géré à titre individuel et non pas par un gestionnaire, ses distributions demeurent dans le compte jusqu’à ce que le détenteur décide ce qu’il souhaite en faire. Il peut être nécessaire de payer une commission sur les placements effectués, à moins que vous ayez recours à la souscription automatique de parts.

Le fonds commun permet plutôt de faire un gain en capital lorsque les parts ont pris de la valeur. Les distributions seront réinvesties par le gestionnaire au profit des investisseurs ou bien versées en espèces si l’investisseur en fait la demande.

Grâce à notre application, vous pourrez comparer certains fonds de placement et fonds négociés en bourse disponibles au Canada afin de choisir la meilleure option pour vous.

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Fonds commun : les pour et les contre

Fonds commun : les pour et les contre

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Au même titre que les autres produits d’investissement, le fonds commun possède son lot d’avantages et d’inconvénients. Afin de déterminer s’il s’agit d’une option avantageuse pour vous, voici un aperçu des pour et des contre du fonds de placement.

Les avantages d’un fonds commun

Une bonne liquidité

Le fonds commun de placement possède un avantage de taille : sa grande liquidité. En effet, tout investisseur peut racheter ses parts ou ses actions lors des jours ouvrables, qu’il s’agisse d’un rachat partiel ou total. Étant donné que leur valeur est calculée chaque jour, chaque investisseur a l’heure juste concernant la valeur des titres contenus dans le portefeuille.

La gestion du fonds commun de placement par un professionnel

Le gestionnaire de fonds possède assurément le savoir et les compétences requises pour déterminer les titres à acheter en fonction des objectifs poursuivis par le portefeuille : la croissance des fonds, leur protection ou bien l’obtention d’un revenu régulier. Soulignons que les frais de gestion sont répartis entre les divers investisseurs.

Un placement diversifié pour un risque diminué

Comme le fonds commun peut contenir des titres diversifiés, cela permet de modérer les risques de pertes financières importantes. Le gestionnaire de fonds, dont le mandat est de gérer un portefeuille diversifié, veillera à investir dans des secteurs, régions et catégories d’actifs variés afin d’éviter à l’investisseur de mettre tous ses œufs dans le même panier.

Bien que les fonds de placement présentent des niveaux de risque différents (le fonds d’actions étant plus risqué), la nature diversifiée des titres est certainement un avantage au niveau de la prise de risque assumée par l’investisseur. Précisons qu’il est plus difficile pour un investisseur d’atteindre un tel niveau de diversification en investissant par lui-même dans divers titres.

Notons qu’il est essentiel de connaître le ratio entre le niveau de rendement et le risque des différents fonds communs avant d’arrêter son choix sur un de ceux-ci. D’ailleurs, il importe de mentionner qu’il est possible d’investir dans des comptes enregistrés, mais également non enregistrés (REER, CELI, FERR, CELIAPP, etc.).

Les désavantages d’un fonds commun

Le premier désavantage qu’il faut souligner concernant le fonds commun est l’absence de garantie, ceci impliquant la possibilité de ne pas récupérer une partie des sommes investies.

Dans un second temps, la nature même d’un fonds commun n’a pas que des avantages. En effet, l’intérêt de ce type de placement est d’orienter les décisions à prendre dans l’intérêt d’un groupe d’investisseurs. 

Pour cette raison, celles-ci ne sont pas nécessairement adaptées aux situations financières individuelles de chacun des investisseurs. Il est donc possible qu’un placement effectué à titre indépendant soit plus profitable financièrement pour certaines personnes. C’est précisément pourquoi il est important de choisir un fonds de placement adapté à vous et votre objectif d’investissement.

Enfin, la participation à un fonds commun de placement implique de payer divers frais, bien que leur importance et nature varient d’un fonds à un autre. Vous devez donc vous attendre à payer notamment des frais pour la gestion, l’exploitation et la tenue du compte de même que pour l’acquisition et la vente de parts. Devoir assumer l’ensemble de ces frais aura comme conséquence inévitable de diminuer les bénéfices financiers obtenus par les investisseurs.

 

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